jeudi 11 janvier 2018

électrisée

comme un gout d’inachevé, comme s’il manquait un point final. un jour peut-être pourrais-je l’écrire, peut-être pas, en tout les cas je l’espère… se dire que tout est possible, que les portes sont ouvertes, qu’on ne sait jamais de quoi la vie sera faite, et y croire secrètement, dans l’intimité de ses pensées. 

j’aurais aimé donner un signe, tenter un geste, te faire comprendre. j’aurais aimé plus, montrer plus, mais les éléments étaient contre et défavorables. un jour, dans une autre vie, un autre lieu, un autre moment ? 

et pourtant, à la base, rien ne m’aurais fait penser que. le yin et le yang, je jour et la nuit, le soleil et la lune. garder la tête froide, rester droite dans ses bottes, sans pouvoir renier ce penchant naturel à voir le bien et le beau chez chacun, accorder sa confiance pleinement sans se poser de questions. le temps a fait son oeuvre, l’accueil chaleureux s’est mué en attachement fragile puis profond. violent, presque. 

et sans m’en rendre compte, tu m’as électrisée. sensation de manque en ton absence, frustration de ne pas avoir assez de moments juste toi et moi. essayer de passer le plus de temps possible avec toi, à tes côtés. être sincère, tout en devant garder une retenue et jouer un simulacre. 

était-ce réciproque ? laisse-moi la consolation d’y croire… 

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